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Pour une autre voie - Stosswihr 2014
Pour une autre voie - Stosswihr 2014
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Ce blog, créé à l'occasion des élections municipales de 2014 par la liste "Pour une autre voie" et avait pour objectif l'information des habitants sur la vie municipale a STOSSWIHR, et au delà, d'apporter des compléments d'information sur l'activité de la Communauté des Communes de la Vallée de Munster, dont STOSSWIHR est la deuxième Commune membre sur le plan démographique, après MUNSTER.

L'auteur des publications est Jean Paul OSTERMANN, alors unique conseiller municipal d'opposition, de la liste "Pour une autre voie".

Suite aux élections municipales intermédiaires de 2017, après le décès du Maire Louis SCHERMESSER, et la démission collective de la liste "AUTRE VOIE 2017" - 45% - des voix, qui a suivi, ce blog est en mode "veilleuse".

Jean Paul OSTERMANN, aujourd'hui retraité est ancien  directeur financier de la Ville de COLMAR (2002 - 2013). Avant il  a exercé   les fonctions de Directeur Général des Services à la Mairie   d'INGERSHEIM (1992 - 2001), et de Secrétaire General de la Mairie de STOSSWIHR (1980 - 1992).



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Directeur de la publication : Jean Paul OSTERMANN

21 septembre 2015

LA FRONDE DES MAIRES. Une réflexion de J.P. Ostermann 21/09/2015

 

Samedi, à l'appel de l'Association des Maires de France, les Maires ont protesté sur l'ensemble du territoire national contre la baisse des dotations que verse  l’État à leurs Communes, afin de leur donner les moyens d'accomplir leurs diverses missions, au service de la population.

 

Aussi légitime que paraisse cette manifestation, eu égard aux difficultés financières grandissantes de certaines Communes et de certains Départements, il faut pourtant rappeler que notre pays vit largement au dessus de ses moyens, depuis de très longues années. Le travail d'assainissement de nos finances publiques n'a jamais été entrepris, alors qu'en 1992, il y 23 ans, le traité de Maastricht, que le peuple français a ratifié par référendum, imposait aux pays signataires de maîtriser l'inflation, de ne pas dépasser en terme de déficit public 3% du Produit Intérieur Brut (PIB) et de limiter la dette à 60% du PIB. Aujourd'hui l'inflation est certes contenue, mais le déficit public s'établit à 4,5% du PIB et la dette frôle les 100% du PIB (exactement 97,5 %) - cf: http://www.journaldunet.com/economie/magazine/en-chiffres/dette-publique.shtml

Ces critères de convergence contenus dans le traité de MAASTRICHT s'imposaient à tous les pays signataires en vue du lancement de l'Union Économique Européenne et de la création de l'Euro.

 

En France, les gouvernements successifs ne les ont jamais respectés, alors que le pays avait signé le traité de MAASTRICHT !  Aujourd'hui la commission européenne a sifflé la fin de la récréation et exige que le déficit public soit ramené à 3% et que la décroissance de la dette soit amorcée.

La dette qui était de 700 Milliards d'€ en 1995 atteint aujourd'hui près de 2100 Milliards d'€, soit + 200 % en 20 ans, et ne cesse de croître !

 

C'est dans ce contexte que des économies colossales doivent être réalisées sur les différents budgets de l'Etat, des Collectivités Territoriales et de la Sécurité Sociale.

 

Dommage que depuis 23 ans les parlements et gouvernements successifs n'aient pas entrepris les réformes nécessaires, sur l'organisation territoriale de la République, (la simplification du mille feuille administratif), sur la rénovation de la fiscalité, sur la protection sociale, sur les statuts des fonctionnaires et autres régimes spéciaux des entreprises publiques, etc.) pour stimuler le PIB, créer un environnement favorable à la production de richesses et présenter des budgets équilibrés avec une dette supportable.

 

J'ai été étonné de voir dans les cortèges, défiler des parlementaires, dont certains, chantres des cumuls de mandats, président aussi des collectivités  territoriales. C'est à eux qu'il appartenait et appartient toujours d'engager toutes ces réformes, certes difficiles, pour sortir de l'impasse. Ils sont  bien placés pour connaître la situation catastrophique des finances publiques qui exige des mesures fortes et qui ne permet en aucun cas de relâcher la pression sur les dotations financières que verse l'Etat aux Communes et Départements. Même s’il y a bien sûr d'autres gisements d'économie dans le Pays. 

Tant que nos élites politiques n'auront pas compris que les traités qu'ils ont signés doivent être respectés et que les réformes doivent être engagées sans délais, nous courons à la catastrophe (cf : François Fillon – La France est en faillite) et les sombres prévisions du Conseil d'analyse économique, qui prévoit une dette à 145% du PIB en 2040, pourraient se réaliser.

Il va sans dire alors, que si nous n'arrivons pas à sortir de cette spirale infernale, les réductions des dotations aux collectivités locales s'accéléreront.

Il est temps au niveau local de prendre son destin en main, de rationaliser et d'optimiser la gestion au quotidien et de rechercher les économies indispensables pour assurer un minimum de service public de qualité à nos concitoyens.

Comme je l'ai déjà suggéré dans ce blog, les pistes sont la mutualisation des services entre les Communes, et mieux encore leurs fusions.

Mais cela est une autre histoire, les habitants n'y sont pas prêts (peur de l'inconnu, habitudes séculaires). Vu la passivité et la timidité des réactions de notre classe politique et de la population, je crains que l'accouchement se fera aux forceps pour parvenir à cet objectif, contraint et forcé. Ce sera un mal pour un bien, parce que nous ne pouvons pas continuer dans cette voie qui mène au bord du précipice!   

 

J.Paul OSTERMANN, conseiller municipal

 

 

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